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Publié par le 29 Août, 2016 dans Voyage Voyager | 0 commentaire

Gap Year, on se lance !

Gap Year, on se lance !

Tout laisser derrière soi pour partir un an à l’étranger ? Le Gap Year ou année sabbatique est désormais très à la mode et reconnu par les entreprises qui récompensent cette prise d’initiatives et de courage de la part des jeunes. Partir un an, sans personne pour nous tenir la main, ça enrichit, ça fait mûrir et apprendre. Mais où partir et pour faire quoi ?

  • Workaway et woofing. Le principe est assez simple : des hôtes proposent des offres d’emplois en échange de l’hébergement et du couvert. Ce sont souvent des familles, parfois des petites entreprises qui vous proposent de les aider au jardinage, à la redécoration d’une maison, à la création d’un site internet… C’est une opportunité parfaite pour s’immerger dans une langue déjà apprise, de parler avec des natifs et de voyager à moindre coût ! Beaucoup de personnes m’ont raconté leur séjour avec ces organisations : six mois en Nouvelle-Zélande à harpenter l’île en aidant à l’élevage des moutons, deux mois entre Atlanta et New-York pour retaper d’anciennes maisons. Ce ne sont que quelques heures de travail par jour pour être libre de bouger dans le pays le reste du temps !
  • French teacher/assistant. Partir à l’étranger, l’idée vous attire mais pas en mode Pekin Express. Un sac de randonnée sur le dos et 1 euro en poche, très peu pour vous. Ça tombe bien, il existe de nombreuses autres opportunités. Si vous souhaitez partir avec un filet de sécurité, les universités proposent des postes d’assistanat chez leurs partenaires. Concrètement, vous donnez des “cours” de français à des étudiants de votre âge, mais à l’étranger ! Une amie à moi est partie un an au Pays de Galles et en est revenue avec un niveau d’anglais parfait et un incomparable accent gallois.
  • Au pair. Dans ce cas précis, la condition indispensable est bien sûr d’aimer les enfants. Les attentes des familles varient selon le nombre d’enfants et leurs habitudes. Chez certains, vous devrez être présents la plupart du temps, parler aux enfants en français, chez d’autres, seules quelques heures par jour seront demandées. De nombreux organismes s’occupent de vous placer dans des familles, que vous rencontrez d’abord sur Skype, et de vous fournir les documents nécessaires au voyage (Visa, vol…).
  • Erasmus est une année ou un semestre à l’étranger réalisé dans le cadre de ses études. Ce principe fait rêver plus d’un étudiant car les cours sont largement allégés dans certains pays, ce qui implique que les étudiants se retrouvent avec énormément de temps libre. Le petit hic : il faut savoir être autonome pour continuer à étudier.
  • Séjours linguistiques. ESL – Séjours linguistiques proposent des Gap Year tout inclus vers des destinations de rêve. Australie, Etats-Unis, Italie, il ne vous reste plus qu’à choisir. Les cours de langues seront nécessaires pour créer des liens et harpenter le pays !
  • Bénévolat. Le bénévolat est un enrichissement personnel : on décide de s’engager pour une cause qui nous tient réellement à coeur, on participe à l’amélioration des choses. En plus d’apprendre une langue, vous faites la différence. Et finalement, sur le CV, quelques mois de bénévolat pour une bonne cause seront très bien perçus par les employeurs !

Finalement, peu importe la manière dont vous choisissez de partir à l’étranger. Ce qui importe, c’est ce que vous retirerez de votre expérience.

Plus que l’apprentissage d’une langue, c’est aussi un enrichissement personnel, une ouverture au monde et de nouvelles rencontres ! Je ne crois pas avoir déjà rencontré quelqu’un regretter son année de césure. Parce que, comme dirait Xavier dans l’Auberge espagnole : “Il y a toujours ce truc idiot où les jours les pires d’un voyage, les expériences les plus ratées sont celles qu’on raconte le plus aux autres.”

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