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Publié par le 5 Sep, 2016 dans Voyage Afrique | 1 commentaire

Safaris, rencontre des Maasaï et découvertes des épices de Zanzibar en Tanzanie

Safaris, rencontre des Maasaï et découvertes des épices de Zanzibar en Tanzanie

Cet article a été écrit par Aude, du blog www.bizzetmiel.com

Avant le départ :

La Tanzanie ne faisait pas partie des destinations qui me faisaient rêver. L’Afrique en général ne m’attirait pas, les images que je m’en faisais se limitant essentiellement à la pauvreté et aux arts primitifs. Ce sont les circonstances de la vie qui m’y ont menée : ayant besoin de me changer les idées, j’ai suivi sans conviction un ami qui avait organisé le voyage. Le temps d’acheter les billets, faire quelques vaccins et me procurer de l’anti-moustique, moins d’un mois s’est écoulé entre l’idée même du voyage et le grand départ. Et ce fut sans doute l’une des meilleures décisions que j’ai pu prendre jusqu’à aujourd’hui, car j’en suis revenue conquise, émerveillée, grandie.

Le contexte :

Les 10 premiers jours de notre voyage étaient assurés par la compagnie Gate to Zion, que je recommanderais les yeux fermés. Si d’habitude je me déplace en autonome, il faut savoir que l’entrée des parcs est très réglementée et ne peut se faire sans guide. Par soucis d’économie et de praticité, mieux vaut finalement prendre un package complet. Notre groupe étant composé de seulement cinq personnes (plus guide et cuisinier), nous avons profité d’une grande souplesse d’adaptation aux besoins de chacun (par exemple, j’ai eu droit à des repas adaptés – et délicieux – en étant la seule végétarienne du groupe avec notre guide), tout en n’ayant pas la moindre préoccupation à se faire quant à l’organisation. Un petit luxe très agréable de temps à autre. A Zanzibar nous avons d’ailleurs dû reprendre en main notre emploi du temps.

Les safaris

Durant cinq jours, nous avons parcouru tour à tour le Tarangire,  le Serangeti et Ngorongoro. Le jeu est simple : chercher les animaux, les trouver, les observer (avec ou sans jumelles) et les photographier. Bonus : repérer durant le séjour les Big Five, que sont l’éléphant, le léopard, le rhinocéros, le lion et le buffle (en ce qui nous concerne, résultat final de 4/5, les rhinos s’étant montrés très discrets). Je ne m’attendais pas à voir autant d’être vivants et encore moins de si près. La garde semble bien fonctionner (au moins dans une certaine mesure), puisque les animaux restent paisibles au passage des jeeps, qu’ils considèrent probablement comme de drôles de bestioles en soit, curieuses mais communes dans les environs et surtout inoffensives. On se retrouve ainsi à quelques mètres seulement des antilopes, des phacochères, des girafes, des hérons, des damans, j’en passe et des meilleurs. Les campements au beau milieu de cet environnement, avec buffles broutant devant la tête ou visite d’hyènes au milieu de la nuit, resteront parmi mes expériences les plus marquantes.  Il me sera désormais très difficile d’envisager de jamais remettre les pieds dans un zoo, après avoir pu admirer des troupeaux de pachydermes, des familles entières se déplaçant paisiblement dans la savane. Et c’est sans compter sur la beauté des paysages, à couper le souffle à toute heure de la journée, particulièrement magiques au lever du soleil.

maasai-herdsman

Les rencontres de tribus

Pour les cinq jours suivant, notre groupe a circulé en étoile autour du village de Mto wa Mbu, situé comme les parcs dans le nord du pays. La spécificité de cet endroit est d’abriter par moins de 40 ethnies vivants côté à côté. Nous avons eu la chance de rencontrer quatre d’entre elles, dont les fameux Maasaï. Nous avons partagé avec elles certaines de leurs activités quotidiennes : tir à l’arc, tressage de paniers, battue du riz, élaboration de bière de banane ou encore allumage d’un feu à l’aide d’un bâton. Nous avons même eu le droit à un cours de cuisine (durant lequel les messieurs étaient priés de regarder en attendant la dégustation). Quelques excursions également ont ponctué ces journées bien remplies telle qu’une ascension jusqu’à un panorama, une ballade à vélo ou la visite d’une bananeraie. Mais ce sont les échanges avec les locaux qui m’auront le plus fascinés, ceux-ci étant fier de raconter leurs traditions, de montrer leur maison ou de faire une démonstration de danse. Si l’argent semble manquer, c’est pourtant une impression de joie qui se dégage de ces visages, car habitués à ces conditions et surtout la présence d’une grande solidarité leur permettent d’accueillir leur quotidien sereinement.

zanzibar

Zanzibar

Le séjour s’est achevé par trois jours à Zanzibar, île rattachée au continent (anciennement Tanganyika) pour former la Tanzanie depuis 1961. C’est un nouveau monde qui s’ouvre avec la découverte de ce lieu très prisé des jeunes mariés. La température y est plus chaude, les prix plus élevés et les populations plus habituées aux touristes. De nombreuses activités sont proposées et si nous avons passé beaucoup de temps à explorer les charmes de Stone Town, nous avons également opté par une journée de snorkelling dans les eaux transparentes, avec excursion en bateau le long des plages de sable blanc. Pour moi le clou du spectacle fut tout de même la visite d’une plantation d’épices. Contrairement aux industries agricoles de nos pays, les tanzaniens ont eu l’intelligence de conserver des cultures en mélange, une pratique écologique permettant de bénéficier tous les avantages d’un vrai écosystème. La ballade se fait sous forme de jeu, consistant à devenir quelles épices sont issues des plantes rencontrées : cannelle, citronnelle, café, vanille ou encore curry, la visite recèle bien des surprises. Nous n’avons pas manqué de discuter avec nos guides, qui à leur tour nous ont parlé de leurs manières de vivre. L’organisation de la vie de famille est la thématique qui est revenue le plus souvent lors de ces conversations, car il faut dire que de nombreuses tribus tanzaniennes sont polygames, ce qui n’a pas manqué d’éveiller notre curiosité.

Conclusion :

Cette parenthèse aura duré moins de deux semaines, 13 jours pendant lesquels le temps n’existait plus. Chaque journée a été source de tant de découvertes, tellement riche en émerveillements, que chaque nuit nous nous endormions ravis. De plus, chacune des étapes aura marqué l’entrée dans un univers propre, donnant presque l’impression d’avoir fait trois voyages en un. L’absence de réseau et donc de téléphone, aura sûrement beaucoup contribué à cette sensation de vivre vraiment chaque instant. Si la réussite de ce périple tient pour beaucoup aux merveilleuses personnes avec qui je l’ai partagé, il ne fait aucun doute que la Tanzanie est une destination à faire absolument, pour toutes les richesses qu’elle a à offrir.

Pour consulter le programme détaillé du voyage, voir les articles dédiés : partie 1 et partie 2.

1 Commentaire

  1. Bonjour,
    Quel a été le budget de votre periple?
    Cela me plairait beaucoup.

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